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La fin d'une saison, vue par Thierry JAMIN
 
La fin d'une saison, vue par Thierry JAMIN08-07-2018

La fin d'une saison, vue par Thierry JAMIN


Thierry JAMIN, au fil de sa chronique "Le Marteau et la Plume" (notre poëte est aussi lanceur d'engins à ses heures perdues), nous délivre régulièrement quelques billets d'humeur : Aujourd'hui, il nous parle de la fin de saison sportive au sein de notre
CA BALMA

La fin d'une saison jamais terminée, en attendant le clap de fin, silence on tourne !  

C'est long une saison, c'est semé d'embuches et puis il faut être patient.

On sait quand ça commence, rarement quand ça finit.

C'est que le top départ commence bien tôt du moins pour les pistards longs confrontés à une saison de cross sinon interminable et rarement minable sauf au plan esthétique avec la boue qui fait penser aux séjours en balnéothérapie.

Ensuite pour d'autres et parfois de manière concomitante il y a la saison hivernale en piste, pas que pour les étoiles dans un grand cirque pas blanc mais abrité.

Donc ça peut commencer très tôt, sans monter sur les tréteaux comme des bateleurs d'estrade, qui ne portent pas d'estocade mais il faut s'y préparer pour avoir un premier pic de forme, pas des formes, même s'il faut les mettre aussi afin de progresser avec l'art et la manière mais sans lanières ni lard.

Et puis voilà la saison estivale qui se pousse comme la végétation et souvent se prolonge tard, à tel point que pour certains il faut ronger sa longe.

L'entrainement des champions n'est jamais terminé, il y a dans le perfectionnisme et une manière de jusqu'au boutisme qui vise à reculer les limites une manière d'accompagner, au long cours, mais pas au long cou car on ne joue pas aux girafes.

Certes pour les petits on pose les accessoires et on se dit, un brin chagriné parfois, à la rentrée alors que d'autres sont encore en pleine action et bien loin du retrait et de cette coupure salutaire qui ne nécessité pas de rappel antitétanique car la saison c'est pas le Titanic et elle s'écoule parfois paisiblement même si après les grands rendez vous en s’écroule aussi.

La foison d'occasions de moissonner des blés quand ils sont mûrs à point (même si ça reste un sport largement amateur, dans les moyens du moins, même pour les meilleurs) entraine parfois du battage...médiatique, de rigueur.

Les têtes d'affiche alléchantes (pas de glaces Miko au micro) des meetings et des grands championnats, entre portraits et récits donnent lieu à quelques hits et gros titres qui font rire sauf quand la morale est éreintée et les valeurs bafouées.

Il est trop tôt pour arrêter, malgré le cagnard qui déverse le plomb presque comme à Venise, à travers non seulement des canaux communicants qui résonnent des interjections et superlatifs dont la gente journalistique ne sais se départir comme un élastique et sa force...de rappel.

Pourtant le spectacle est là avec prologue, commentateurs et supports divers, c'est que si on veut avoir des spectateurs, il faut amener le chaland ; et tous les canaux sont bons pour ça.

D'ici là laissons nous porter par les annonces fracassantes, mais surtout supportons...stoïquement d'une part les conditions qui leurs sont infligées mais aussi leur grande capacité à reproduire de tels efforts dans des laps de temps si courts, là où parfois bien d'autres pour leur bien être font des breaks significatifs.

Le sens est à rechercher dans l'effort et la continuité.



Thierry JAMIN pour notre site www.cabalma-athle.fr, juillet 2018